Pratiquer le triathlon à Tahiti. L’interview de Géraldine.

11 Juil 2017 | Tourisme, Vie Quotidienne | 0 commentaires

Pratiquer le triathlon à Tahiti

Le triathlon compte de nombreux adeptes à Tahiti dont Géraldine qui nage, pédale et court depuis plusieurs années maintenant ! Elle a bien voulu partager avec Tahiti Le Blog sa passion pour ce sport exigeant et pourtant accessible. Elle nous dit tout sur son club, ses entraînements, ses courses, sa vie de sportive et les spécificités de la pratique du triathlon en Polynésie.

 

Bonjour Géraldine, Peux-tu te présenter ?

Je suis dans l’année de mes 44 ans, je vis en couple avec Pierre-Yves et j’ai un garçon de 16 ans, Matthieu. Je suis installée à Tahiti depuis 1996. A l’époque, j’arrivais de Lyon, pour rejoindre ma moitié qui était là depuis un an. J’avais juré que je ne resterais pas plus d’un an sur cette île paumée du bout du monde que j’avais eu le plus grand mal à situer sur une carte ! Le déménagement a donc été facile puisque je suis arrivée avec un sac à dos de 15 kg contenant quelques shorts et tee-shirts, juste de quoi tenir une année ! 21 ans après, je suis toujours là !

Pratiquais-tu le triathlon avant de vivre en Polynésie ?

Pas du tout ! J’avais fait un peu de natation, j’ai appris à faire du vélo avec mon père qui est passionné de cyclisme. Je me baladais souvent en VTT quand j’habitais à Gap. Mais je détestais la course à pied ! Je m’étais toujours arrangée pour être dispensée de sport à l’école quand venait le trimestre de l’athlétisme. Avant de venir en Polynésie, j’étais plutôt passionnée de ski et de montagne. Normal en habitant les Hautes-Alpes ! 

Qu’est ce qui t’a attiré dans ce sport et comment as-tu commencé ?

Personnellement, je n’avais jamais songé à faire du triathlon. Pour moi, c’était un sport quasiment inconnu, réservé aux « barjots » qui faisaient des Ironman… donc, certainement pas pour moi !

En revanche, Pierre-Yves, mon tane, avait toujours rêvé de faire du triathlon mais avait renoncé car il nageait comme un parpaing ! Il avait même tenté de prendre quelques cours particuliers de natation avant de venir en Polynésie. Mais pas de bol, il était tombé sur la caricature même du maître nageur en claquettes – moule burnes qui arpente la piscine en vous donnant des coups de perche sur la tête ; bref, l’échec total !

Géraldine court le triathlon

Malgré tout, l’idée ne l’avait jamais quitté. Et il me suggérait souvent qu’on pourrait se mettre au triathlon. J’ai réussi à faire la sourde oreille jusqu’en 2010 où je lui ai dit que s’il apprenait à nager, je commencerais la course à pied. Le défi était lancé ! Et nous voilà partis en famille le dimanche matin à la piscine. Quelques mois plus tard, il nageait plus vite que moi. Il a donc fallu que je me mette à courir !

C’est à Gap, en juillet 2011, alors que nous étions en vacances, qu’a commencé mon entrainement en course à pied. J’avais trouvé un plan d’entrainement progressif dans un magazine de santé destiné aux personnes sédentaires et en surpoids qui voulaient se mettre au sport en douceur. Je n’étais ni sédentaire, ni en surpoids mais je sentais que, grâce à ce petit plan qui faisait sourire tout le monde, j’allais enfin mettre fin à des années d’échec en course à pied ! Et j’ai eu raison d’y croire ! Il faut savoir commencer petit pour accomplir de grande choses !

Peux-tu nous expliquer comment se déroule une course de triathlon ?

Comme son nom l’indique, le triathlon est l’enchaînement de trois disciplines : la natation, le vélo, la course à pied. Je rajouterais une quatrième discipline : la transition qui permet de passer d’un sport à l’autre.

Départ du triathlon

Le départ

Zone de transition au cours d'un triathlon

La zone de transition

  • Tout d’abord la natation : on part en général depuis la plage ou directement dans l’eau, en paquet ! Selon les performances visées, soit on part à fond pour laisser derrière soi la meute, soit on se met derrière et on nage tranquille et ça sert d’échauffement.
  • On sort de l’eau et on se dirige vers le parc à vélo (ou aire de transition). Là encore, plusieurs méthodes. Il y a les fusées qui ont déjà leurs chaussures accrochées sur le vélo, qui mettent leur casque et lunettes, et Ciao ! Et il y a ceux qui aiment leur petit confort, qui nettoient et sèchent leur pieds, enfilent leurs chaussures et leur casque, boivent un coup et se dirigent tranquillement jusqu’à la ligne où il est autorisé de monter sur le vélo. Le casque doit être attaché avant de toucher à son vélo.
  • La partie vélo est souvent sans drafting. C’est-à-dire qu’on doit rouler au moins 7 m derrière celui de devant. Donc on ne peut pas espérer se faire aspirer par un peloton…
  • Retour au parc à vélo. Il faut descendre du vélo avant la ligne. Il est interdit de détacher son casque avant d’avoir posé son vélo sur la barrière. Pour ceux qui ont des chaussures vélo, il faut les enlever pour mettre des baskets. Les meilleurs enlèvent leurs chaussures alors qu’ils roulent encore !
  • La course à pied ne présente aucune particularité.

A l’arrivée, il y a de tout. Les acharnés qui vomissent ou s’écroulent sitôt passée la ligne d’arrivée, et ceux qui visiblement ont fait une course plaisir et qui arrivent frais comme des gardons !

As-tu une phase de course favorite et une que tu redoutes le plus ?

Ma phase préférée est la natation. Je ne nage pas vite mais je suis à l’aise dans l’eau. Ce n’est pas fatiguant pour moi, je m’en sers souvent d’échauffement ! Le vélo, c’est plus compliqué car je manque d’entrainement.

Fais-tu partie d’un club de triathlon sur Tahiti ?

Oui, je fais partie du club Vahine Tri, créé en 2011, 100% féminin. Il regroupe une quarantaine de membres. Il est la continuité de la section Vahine de l’école de triathlon créée par la Fédération Tahitienne de Triathlon pour développer le triathlon féminin. L’ambiance y est très conviviale. Les filles ne se prennent pas au sérieux mais les entraînements, eux, sont sérieux et tiennent compte du niveau de chacune !

Le club Vahine Tri

Le club Vahine Tri

Peut-on trouver d’autres clubs en Polynésie ?

Pour les hommes et les femmes qui souhaitent une ambiance plus compétition, il existe de nombreux clubs sur Tahiti : Kona Tri, Marara Tri, Fei-Pi, Punaruu Triathlon, VSOP et le CNP Triathlon. J’espère que je n’en ai pas oublié ! Il y a aussi un club à Moorea et à Raiatea, je crois. Ils sont tous affiliés à la fédération tahitienne de triathlon dont la liste est disponible sur le site internet.

Quel est l’intérêt de faire partie d’un club de triathlon ?

Faire partie d’un club, pour moi, c’est motivant. Le triathlon n’est pas une fin en soi. C’est un moyen de partager des moments avec d’autres personnes de divers horizons. Souvent, je vais à l’entrainement pour voir les copines ! Sinon je n’irais pas car je n’ai pas envie ou je suis fatiguée ou je dois faire les courses… Bref, on a toujours une bonne raison de rater une séance.

Est-ce que tout le monde peut pratiquer le triathlon ?

Oui, tout le monde peut pratiquer car le triathlon « loisir » se développe de plus en plus. Les enfants, dès le plus jeune âge (5-6 ans), peuvent s’inscrire. Tout dépend des clubs. Je ne sais pas s’il y a un âge minimum pour être licencié. Pour les petits, il est important que ça soit ludique. Pas question d’en faire des champions à 8 ans ! Il y a des formats de courses pour tout le monde, petits, grands, sprinters, limaces…

Pour les plus jeunes, on propose des aquathlons (natation et course à pieds) ou parfois des mini triathlons. La partie vélo se fait en VTT le plus souvent dans l’herbe.

Dès l’âge de 12 ans, les jeunes peuvent s’inscrire sur un format XS : 400 m de natation – 10 km de vélo et 2,5 km de course à pied. C’est aussi le format idéal de l’adulte qui débute.

A partir de 16 ans, c’est le format :800 m de natation, 20 km de vélo et 5 km de course. C’est aussi le format idéal pour les adultes qui s’entraînent un peu mais pas trop et c’est aussi le format de ceux qui aiment aller vite ! Ce format peut se révéler très cardio si vous ne venez pas pour la ballade !

Pour les plus vieux, le format M : 1500 m de natation, 40 km en vélo, 10 km de CAP. Pour ce format, il faut quand même un minimum d’entrainement et de condition physique. On ne se lève pas le matin en se disant qu’on va faire un M !

Il y a les formats encore plus longs L (double du M) et les ironman mais qui là, clairement, ne s’adressent pas à des débutants normalement constitués.

Ton fils fait-il aussi du triathlon ?

Oui, mon fils, Matthieu, fait du triathlon mais lui, il n’y va pas pour la ballade ! Il est licencié au CNP Triathlon, un club très dynamique pour les jeunes.

Faut–il un certificat médical pour s’inscrire en club et pour les courses ?

Pour participer aux courses, le certificat médical d’aptitude à la pratique du triathlon y compris en compétition est obligatoire. Pour les licenciés, il est demandé en début d’année pour la validation de la licence. Pour les non-licenciés, il doit être présenté le jour de la course et être, en général, daté de moins de 1 an. La législation est en train d’évoluer. Il faudra donc suivre l’actualité au cours des prochains mois, voire des prochaines années ! Seules les courses d’animation, où il n’y a pas de podium et juste un classement à titre informatif, sont dispensées de certificat médical.

Quels sont les triathlons à ne pas rater en Polynésie ?

Les deux gros événements de l’année sont, le X Terra (Triathlon nature en VTT) et le triathlon OTU. Cependant, je ne fais aucune de ces deux courses un peu trop élitistes à mon goût !

Les trois 3 courses auxquels j’ai participé et qui correspondent bien à ma vision conviviale du triathlon sont:

  • Le Vahine Triathlon, organisé par mon club, réservé uniquement aux femmes et jeunes filles dès 12 ans. Il se déroule en général fin août. Ce triathlon, avec des distances toutes petites, a pour but de promouvoir le triathlon féminin et de faire découvrir la discipline sous sa forme loisir.
  • Le Tri Team Relais, organisé à Tautira, en juin par le CNP. Il faut constituer des équipes de trois. Chacun réalise son triathlon de format XS dans son intégralité avant de passer le relais à son co-équipier. J’aime le côté ludique de ce triathlon.
  • Le championnat de triathlon de Polynésie qui avaient lieu à Moorea à l’hôtel du Bali Hai. Le cadre était très sympa, et l’ambiance aussi ! Ca a été l’occasion pour le club de faire un déplacement tout le week-end et de profiter d’un festival de musique qui avait lieu dans l’hôtel le samedi soir !

Après il est difficile de ne pas citer le Tri Gauguin organisé chaque année par le club Kona Tri sur le site du jardin botanique à Papeari. Il y a depuis plusieurs années le choix de faire un XS ou un M ainsi que des courses enfants. Le spot est vraiment très beau.

A combien de courses participes-tu chaque année ?

En général, je fais 7 ou 8 courses par an. Depuis le début de l’année, j’ai été un peu fainéante, je n’ai pas fait beaucoup de courses ! Je me suis cantonnée à préparer le semi marathon de Moorea qui a eu lieu en mars, et un triathlon format M qui se déroulait à Monte Rio en Californie : 500 participants sur ce format, ça change d’ici !

Quelle est ta distance favorite ?

Ce que je préfère, c’est le format M avec ses 1500 m de natation, ses 40 km en vélo et 10 km de course à pied. C’est une distance qui demande une vraie préparation et permet d’avoir un objectif lors des entraînements. Par contre, on n’en fait pas un tous les mois !

Quelle a été ta meilleure performance et/ou ton meilleur souvenir de course ? 

Je ne parlerai pas de meilleure performance car je suis plutôt dans la recherche de plaisir et de sport santé. Je laisse la performance aux jeunes ! Ma plus grande fierté a été de courir le semi marathon de Moorea en 2h11, un truc impensable il y a 6 ans !

Sinon, mes meilleurs souvenirs de triathlon, à Tahiti, restent le « tripotes ». C’est une course en équipe où les trois équipiers font leur triathlon en même temps. Il faut soit avoir une équipe homogène, soit s’attendre !

Cependant, ma course préférée est le triathlon que je viens de faire aux Etats-Unis. Bon, il faisait froid, mais l’ambiance était géniale. Les gens vous encouragent sur le bord de la route, ils vous applaudissent quel que soit votre niveau.

Comment se déroule ta semaine d’entraînement ?  

La plupart des clubs proposent un entrainement par jour. Chacun fait comme il peut ou comme il veut pour y participer. Pour ma part, je jongle avec mes sorties tardives du travail et mon fils qui nage en général dans une autre piscine !

  • Lundi : natation à Pater (piscine située à Pirae) de 18h30 à 20h.
  • Mardi : 17h-18h ou 18h-19h: natation à Tipaerui (piscine à Papeete) que je remplace souvent par un footing ou une séance de natation sans coach à Pater.
  • Mercredi : Vélo de 17h15 à 18h45 une semaine au vélodrome à Pirae et une semaine sur deux à Motu Uta (port de Papeete). Sinon, je remplace par une séance de home-trainer quand j’ai le courage.
  • Jeudi : natation à Tipearui de 17h à 18h30. Souvent je remplace par une séance sans coach à Pater.
  • Vendredi :  course à pied au stade Pater de 17h15 à 18h45
  • Samedi : natation à Tipaerui de 8h30 à 9h30 ou de 12h30 à 13h30. Une fois par mois la séance se déroule en mer.

Quelle est ton hygiène de vie et ton régime alimentaire ?

Je n’ai pas de régime alimentaire particulier. Je mange de tout. On a malgré tout une alimentation équilibrée, peu grasse, riche en féculents, légumes, légumineuses et fruits. Mais on s’octroie un Mac Do tous les vendredis soir,sauf veille de compétions de natation ou de triathlon !

En revanche, même avec une alimentation riche en vitamines, la perte de sels minéraux est quasi inévitable. Je fais donc des cures de magnésium et je prends régulièrement de la spiruline.

Le sommeil est important mais il n’est pas toujours évident de se coucher tôt. Matthieu a souvent quelques devoirs à faire après le repas. Car si le sport occupe une place importante dans nos emplois du temps, la priorité reste bien les résultats scolaires. Dans tous les cas, pas de place pour la télé ou internet le soir après le repas.

Est-ce que le climat polynésien complique la pratique du triathlon ?

La chaleur est sournoise. Il faut veiller à bien s’hydrater à l’entrainement comme en course. On ne peut pas s’entraîner à n’importe quelle heure. Si on veut rouler le weekend ça oblige à se lever tôt ! Il est déconseillé de rouler sur la route en fin de journée le weekend : il y a beaucoup de voitures, les automobilistes rentrent de la plage et peuvent être distraits ou gênés par le soleil rasant. C’est dangereux. Pour la course à pied, il faut courir à la fraîche, c’est-à-dire tôt le matin ou en fin d’après-midi.

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As-tu pu comparer tes performances ici, par rapport à celles réalisées dans un climat tempéré ?

La chaleur n’aide pas à la performance. Le plus dur, c’est en saison chaude, de novembre à avril. A Tahiti, ma meilleure perf en course à pied sur un format M (10 km) tourne autour de 1h04. Là, je reviens d’un triathlon aux USA où la température avoisinait les 18 degrés au moment de la course à pied. J’ai couru les 10 km en 58 min. Soit 6 min de moins et je suis arrivée super en forme.

Quel est ton équipement pour nager ?

Pour la natation, un maillot de bain,une paire de lunettes et un bonnet de bain sont la base ! A l’entraînement, un pull boy (petit boudin qui se met entre les jambes), une paire de palmes, et éventuellement une planche viennent compléter l’équipement. Personnellement, je ne m’entraîne pas avec des plaques aux mains. Je n’ai pas les bras qui vont avec pour garder un geste efficace. A Tahiti, la combinaison néoprène est interdite. L’eau est trop chaude quelle que soit la saison. Cependant, j’ai une combinaison car chaque année, je pars faire un triathlon en Nouvelle Zélande ou aux Etats-Unis avec mon club.

Et pour le vélo ?

Pour le vélo, inutile d’avoir du matériel haut de gamme pour débuter. J’ai commencé en 2011 avec un vieux vélo en alu trois fois trop grand pour moi avec les vitesses au cadre ! Et objectivement, il aurait été à ma taille, je l’aurais gardé ! Actuellement, j’ai un Cannondale synapse carbone de 2014. Il est très bien et, je l’avoue, je me suis fait plaisir. Je pense que si je devais racheter un vélo, je prendrais un vélo en alu car, vu l’état des route en Polynésie, le carbone n’absorbe pas les vibrations et j’ai très vite mal aux trapèzes.

Ensuite, il faut investir dans un casque, une tenue cycliste, des gants et des lunettes de soleil. En général, chaque club a sa tenue. Je préfère les gants qui ont un rembourrage en gel car plus confortables.

Quel est ton équipement pour courir ?

Un short, un débardeur Dri Fit et une paire de basket adaptée à ma foulée et à mon poids. Pour les chaussures de running après avoir essayé à peu près toutes les marques, j’ai enfin trouvé la paire qui me convient : des Adidas Boston. Elles sont très légères, ont un bon amorti et surtout elles sont adaptées aux pieds fins. Pour les femmes, il est aussi très important d’avoir un soutien-gorge spécial sport avec un bon maintien. Je prends des Zsport depuis plusieurs années. Je trouve intéressant d’avoir un Camelbak pour faire des sorties hors stade. Personnellement, je bois une gorgée toute les 10 minutes environs.

Utilises-tu des accessoires électroniques ?

Pour courir, je m’aide beaucoup de ma montre GPS. Il existe des montres spécial triathlon que l’on utilise dans les trois disciplines. J’avais jusqu’à présent la Garmin 910 XT qui vient de rendre l’âme. Je vais devoir en racheter une et j’hésite entre la 920 et la 735. Si je gagnais au loto, je prendrais la toute dernière qui vient de sortir : la 935. Elle fait tout ! Sauf le ménage et le repassage…

Lorsqu’on commence à bien s’investir dans la discipline, il est intéressant d’avoir un compteur vélo avec capteur de cadence.

Où achètes-tu ton équipement de triathlon?

J’achète peu à Tahiti pour deux raisons. La première est que je ne trouve généralement pas ce que je veux. Le choix est limité. La deuxième est que les prix pratiqués sont prohibitifs pour un service nul. La plupart des vendeurs ne savent pas ce qu’ils vendent et sont incapables de vous renseigner et encore moins de vous conseiller.

Le seul magasin où j’achète ici, est Pacific Cycles. Ils sont sympas, pratiquent des prix corrects pour le petit matériel et les révisions. J’ai acheté sur commande mon vélo chez eux. Ils m’ont proposé un tarif avec un surcoût très raisonnable par rapport aux prix de métropole.

Je commande le reste sur internet, en général sur le site Trade Inn. En fait, avec un seul panier, vous pouvez faire vos courses dans plusieurs « magasins » : Swimm inn pour la natation, Bike inn pour le vélo, Runner inn pour la course à pied, Treck inn pour la randonnée, Dive inn pour la plongée etc. Les frais de port sont en général corrects et ils livrent par DHL sur le lieu de travail ou à domicile. Quand je ne trouve pas sur ce site, je regarde les autres qui livrent en Polynésie : Chain Reaction Cycle, Probike shop, materiel velo.com mais avec des frais de port élevés. Pour les sous-vêtements, je les achète sur le site Lingerie-sport.

Je profite aussi de nos vacances en dehors du territoire pour renouveler les équipements.

Que représente pour toi ce sport, que t’apporte-il ?

J’aime le triathlon car il me permet d’avoir une activité sportive quasiment tous les jours mais sans la lassitude de faire toujours la même chose ! C’est l’occasion de décompresser après le travail, de prendre l’air après 10 heures enfermée dans la clim sans trop voir la lumière du jour.

Il me permet aussi de rencontrer plein de gens sympas, venant de divers horizons.

Ça nous permet d’être réunis en famille autour d’une même passion, chacun avec des objectifs différents bien sur ….

As-tu des conseils à donner pour tous ceux ou celles qui aimeraient débuter en triathlon à Tahiti ?

Le triathlon n’est pas réservé à l’élite. C’est un sport pour tous qui doit être développé dans ce sens pour qu’il y ait plus de monde sur les courses, dans une ambiance conviviale. Ne pas hésiter à essayer. Ne pas regarder le niveau des autres sinon on se décourage et c’est dommage car chacun a sa place. Débuter en douceur. Ne pas en faire trop au début, y aller progressivement.

Et puis, venez dans un club car on s’éclate vraiment !

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