Voyage à l’île de Pâques : notre séjour d’une semaine sur Rapa Nui
Nous avons passé sept jours magnifiques à sillonner l’île de Pâques. Au programme : moai, volcans, océan, village perché au bord d’une falaise, homme oiseau, paysages grandioses, mana et plein de mystères ! Venez découvrir avec nous les beautés de Rapa Nui ainsi que tous nos conseils pour organiser sereinement votre futur voyage à l’île de Pâques.
Dans cet article ne figure qu’une description « touristique » des sites archéologiques à voir lors d’un voyage à l’île de Pâques. Les rappels historiques sont succins. C’est pour cela que je vous invite à lire (ou relire) l’article précédent qui détaille les dernières théories scientifiques à propos des mystères de l’île de Pâques : c’est ici
Comment aller à l’île de Pâques ?
LATAM est la seule compagnie aérienne qui dessert l’île de Pâques. En passant par Santiago du Chili les vols sont quotidiens alors que depuis Tahiti en Polynésie française, il n’y a qu’un seul vol aller et un seul retour par semaine. Le départ est le mardi à 3h00 du matin pour une arrivée à 13h00 sur l’île de Pâques. Le retour est à minuit dans la nuit du lundi au mardi et l’arrivée à Papeete est le mardi à 1h00 du matin. En venant depuis Tahiti, il faut donc prévoir un séjour de 6 nuits, ce qui est parfait pour découvrir tranquillement l’île de Pâques. Le trajet nous est revenu à presque 2400 Euros pour nous 5 (4 adultes et un enfant) au mois de juillet.
Quel guide acheter pour un voyage à l’île de Pâques ?
Dans la plupart des cas, comme avec le Lonely Planet ou le Routard, l’île de Pâques est incluse dans les guides sur le Chili.
Si vous préférez un guide dédié au voyage sur l’île de Pâques je vous conseille « A la découverte de l’île de Pâques » par James Grant-Peterkin. Il s’agit d’un guide, en français, très bien fait que nous avons acheté sur place et qui détaille chaque site en le resituant dans son contexte archéologique. L’auteur qui connait bien l’île de Pâques précise même l’heure de la journée qui est la plus adaptée pour faire des belles photos ! Ce guide est aussi disponible en format Kindle.
Informations pratiques pour l’île de Pâques
Langue
La langue officielle est l’espagnol. Les habitants de l’île de Pâques parlent aussi le rapanui, langue polynésienne proche du tahitien et du marquisien. Pour dire « bonjour » et « au revoir », c’est « iorana ». Facile lorqu’on vient de Tahiti !
Argent
La monnaie locale est le Peso chilien. Un Euro équivaut à environ 800 Peso chilien (en septembre 2018). Un bon nombre de commerces et restaurants permettent le paiement en carte Visa. Il y a plusieurs distributeurs de billets (carte Visa) à Hanga Roa. Nous n’avons jamais eu besoin de changer de monnaie pendant notre séjour.
Climat
Le climat de l’île de Pâques est subtropical. L’été, de décembre à mars, est chaud et humide (moyenne entre 20 et 27 degrés avec des pics au-delà de 30 degrés). C’est la meilleure saison pour visiter l’île de Pâques. L’hiver, de juin à septembre est relativement doux (moyenne entre 15 à 22 degrés). Les nuits sont fraîches. Il pleut toute l’année.
Santé
Il n’y a pas de risque sanitaire particulier ou d’animaux dangereux sur l’île de Pâques. Il suffit d’être à jour de ses vaccinations. Le vaccin contre l’hépatite A, recommandé habituellement pour le voyageur, peut être utile (cependant le site de l’institut pasteur n’en parle pas ). Même si quelques cas de dengue ont été diagnostiqués récemment, cette maladie transmise par les moustiques n’est pas présente de manière continue sur l’île. Un simple spray répulsif doit suffire.
L’eau du robinet est potable sur l’île de Pâques. Il n’est donc pas nécessaire d’acheter des bouteilles très chères, importées depuis le Chili et qui risquent de finir dans l’océan un jour ou l’autre.
En cas de problème, le petit hôpital d’Hanga Roa pourra certainement vous venir en aide. N’oubliez pas de vérifier, avant de partir, que vous êtes couverts par une assurance médicale.
Electricité
La tension (220/240 V) et la fréquence (50 Hz) du réseau électrique de l’île de Pâques sont les mêmes qu’en France. Il n’y a donc pas besoin de transformateur. Il n’y a pas non plus de problème pour brancher les appareils dans les prises qui sont compatibles (seule la prise de terre est inopérante).
Le parc national de l’île de Pâques
Le parc national de Rapa Nui couvre plus de 40% de la surface de l’île de Pâques et regroupe une grande partie des sites archéologiques. Le parc est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1995. Afin de préserver cet héritage culturel, il est nécessaire de respecter un certain nombre de règles. En résumé, il ne faut toucher à rien, même à un simple caillou qui pourrait sembler sans grand intérêt, ne pas circuler hors des sentiers et bien évidemment, ne pas grimper sur les plateformes.
L’entrée du parc, lorsqu’on est étranger, coûte 80 US$ pour les adultes et 40 US$ pour les enfants. Les billets peuvent être achetés à l’aéroport dès l’arrivée ou en ville à la Oficina Central Comunidad Indígena Ma’u Henua. Ils sont indispensables pour accéder aux sites archéologiques de l’île de Pâques et sont valables 10 jours à partir de la première utilisation. Les entrées sont illimitées pour la plupart des lieux. Seuls la carrière de Rano Raraku et le village d’Orongo ne sont visitables qu’une seule fois.
La pension Hare Natura
Hare Natura est la pension de Céline Ripoll, conteuse française qui a posé ses valises sur l’île de Pâques il y a déjà plusieurs années. Entre ses conférences au musée du quai Branly et l’écriture de ses ouvrages, elle sait accueillir merveilleusement bien ses hôtes avec Juan son compagnon Rapa Nui. On se sent comme en famille.
Hare Natura
La pension est composée de deux bungalows, très confortables au sein d’un joli jardin, à deux pas du centre d’Hanga Roa. Nous sommes restés 6 nuits dans le plus grand, avec ses deux chambres, sa cuisine équipée ouverte sur le salon et sa terrasse.
Céline nous a accompagnés une journée entière pour une visite autour de l’île de Pâques et deux demi-journées supplémentaires pour découvrir les grottes et le village d’Orongo. Nous avons été conquis par les tours qu’elle propose et qui permettent de découvrir l’île à travers ses légendes et les théories des spécialistes en archéologie. Tout simplement passionnant. Nous avons ensuite, le reste de la semaine, sillonné l’île de Pâques à notre rythme avec la voiture louée à la pension.
Hanga Roa
Hanga Roa est la seule ville de l’île de Pâques. On y trouve les commerces dont plusieurs supérettes, les banques, les administrations, l’hôpital, l’église, le cimetière et le petit port de pêche. C’est aussi le lieu où est regroupée la plupart des restaurants de l’île de Pâques. Nous avons testé trois d’entre eux pendant notre séjour : Au bout du monde que nous avons bien apprécié, la taverne du pêcheur une seule fois (pas mal, sans plus) et surtout Haka Honu, en face de la mer au sud du stade, qui est devenu notre cantine quasi quotidienne.
Le moai féminin
Sinon, il ne faut surtout pas négliger la visite du musée où est exposé un rare moai féminin. Nous avons aussi assisté, un soir, à un spectacle de danse Rapa Nui avec la troupe Kari Kari. Vraiment bien.
Port des pêcheurs
Eglise d’Hanga Roa
Danse Rapa Nui
Moai à Hanga Roa
Hanga Kio’e
Le site est situé au nord d’Hanga Roa, juste à coté de notre pension. S’y dresse un moai unique face à des poulaillers (hare moa) et des vestiges de maisons bateau.
Tahai
Tahai est facile d’accès depuis Hanga Roa. Il suffit de marcher 15 minutes vers le nord de la ville en passant à coté du cimetière.
Le site regroupe trois plateformes avec leurs moai, dont un doté de répliques d’yeux, et aussi des poulaillers et des maisons bateau. Tahai est le lieu incontournable pour venir admirer le soleil se coucher juste derrière les moai.
Anakena
Anakena est un des sites majeurs de l’île de Pâques. C’est la plage, au nord de l’île, où les premiers habitants ont débarqué en 1200 après J.-C.
Deux des trois plateformes sont surmontées de moai. Les moai de la plateforme centrale portent des pukao en tuf rouge et les dessins gravés dans leur dos sont d’une très grande précision. Il existe aussi des pétroglyphes représentant des oiseaux sur les pierres de la plateforme. Le moai unique sur la plateforme de droite a été le tout premier de l’île à avoir été redressé en 1956, par le Norvégien Thor Heyerdahl. Il put, ainsi, expérimenter avec succès, sa théorie selon laquelle les moai avaient été dressés par les Rapa Nui en calant des pierres et en utilisant des pieux pour faire levier.
La plage d’Anakena est aussi propice à la baignade, mais nous n’avons pas eu le courage de tester car il faisait quand même un peu trop froid !
Te Pito Kura
En continuant la route depuis Anakena vers l’est, nous arrivons à Te Pito Kura. L’unique moai du site est le plus grand qui ait jamais été érigé sur une plateforme. C’est aussi le dernier qui a été vu debout par un étranger, lorsque l’explorateur français Abel du Petit-Thouars visita l’île de Pâques en 1838. Il git maintenant, et depuis presque deux cents ans, à coté de son pukao.
A gauche de la plateforme, entourée d’un muret, se trouve une pierre ronde et quatre autres plus petites autour. Cette pierre volcanique aux propriétés magnétiques, serait, pour certains, le « nombril du monde », ce qui se traduit par Te Pito Kura en rapanui.
Moai couché
Le nombril du monde
Papa Vaka
Encore un peu plus à l’est se trouve le site de Papa Vaka qui regroupe un ensemble de dalles gravées de pétroglyphes représentant des animaux marins.
Pu O Hiro
En continuant en direction du volcan Poike, se dresse, modestement en bord de route, une pierre appelée Pu O Hiro, ce qu’on peut traduire par « la trompette du dieu Hiro ».
Le son produit en soufflant par le petit trou au sommet attirerait les poissons vers la côte. Mais comme la pierre est maintenant protégée par un enclos, on ne peut plus vérifier si la légende est exacte.
Tongariki
En poursuivant la route, nous arrivons à Tongariki et découvrons la plus grande plateforme de l’île de Pâques surmontée de ses 15 majestueux moai. Grandiose ! Le Japon a toujours porté un très grand intérêt à l’île de Pâques et c’est pour cela qu’il finança la restauration du site et fournit même les grues pour relever les moai. Le moai solitaire qui trône fièrement à l’entrée du site fut exhibé à Tokyo et Osaka, en 1982. Une fois revenu à la maison, les habitants de l’île de Pâques le surnommèrent « le moai voyageur ».
Le moai voyageur
Les 15 moai
Rano Raraku
Sur le flanc sud du volcan Rano Raraku se trouve la carrière. C’est ici que les moai ont été taillés avant d’être transportés et dressés sur les plateformes autour de l’île de Pâques.
Environ 300 d’entre eux, plus ou moins achevés, sont encore sur le site, certains partiellement enterrés. Pour tout savoir sur les mystères des moai, je vous invite, une fois de plus, à relire l’article précédent qui résume les différentes théories sur ce passionnant sujet. L’article est ici
Une marche de dix minutes sur un sentier étroit permet d’atteindre le lac au fond du cratère du volcan. Chaque année, pendant le festival Tapiti, le lieu est le théâtre d’un événement sportif populaire. Il s’agit d’une course où les concurrents, pratiquement nus, doivent traverser le lac à plusieurs reprises et courir autour en portant des régimes de bananes. Il faudra vraiment que nous organisions un nouveau voyage à l’île de Pâques pour y assister !
Sinon j’aimerais vous donner deux petits conseils :
- Il n’est possible de visiter qu’une seule fois la carrière du Rano Raraku avec le billet d’entrée. Alors prévoyez plusieurs heures et prenez votre temps sur ce site incontournable.
- Evitez de manger au Rano Kafe. Nous avons eu une assez désagréable expérience avec ce restaurant-snack situé à l’entrée du site. Nous y avons déjeuné une première fois avec Céline Ripoll, notre guide, et quand nous y sommes retournés seuls quelques jours plus tard, les prix avaient pratiquement doublés. Malgré nos protestations nous avons dû payer. Heureusement qu’une fois rentrés à la pension, Céline est intervenue et que la différence nous a été remboursée. Mais les prix sont visiblement à la tête du client et, en plus, les empanadas ne sont pas terribles!
Akahanga
En continuant notre voyage vers le sud de l’île de Pâques, nous découvrons le site d’Akahanga avec ses moai couchés et sa petite grotte dans laquelle il est possible d’entrer. Toujours vers le sud, d’autres sites avec des moai renversés sont visibles. Un village restauré avec des maisons bateau et des manavai (jardins miniatures protégés par des enclos en pierre) est très intéressant à visiter.
Akahanga
Maison bateau
Vinapu
Au pied du volcan Rano Kao se trouve le site de Vinapu qui est remarquable par la qualité de la construction d’une de ses plateformes. Les pierres du mur à l’arrière sont parfaitement jointes et la forme de la maçonnerie rappelle les constructions incas. Même s’il est établi que des contacts entre Polynésiens et Amérindiens ont eu lieu avant l’arrivée des Occidentaux, il n’est pas certain que l’architecture de cette plateforme ait été influencée par quiconque. En 1882, elle fut en partie détruite par les « fouilles » de l’équipage de l’USS Mohican qui la dynamita pour voir ce qu’il y avait derrière. La légendaire délicatesse américaine !
Trop beau la vue !
La plateforme
Le volcan Rano Kau
Le Belvédère
Un belvédère d’où l’on peut admirer la vue panoramique sur le reste de l’île de Pâques est aménagé le long de la route qui mène au village d’Orongo.
Le cratère du Rano Kau
Depuis le sommet du Rano Kau, la vue du cratère est saisissante. La partie effondrée, de l’autre coté, laisse voir l’océan Pacifique. Au centre, le lac d’eau douce, profond d’une dizaine de mètres, est tapissé de joncs. Les flancs du cratère sont garnis de bougainvilliers, de vignes et de figuiers introduits par un missionnaire.
En prenant le chemin qui longe vers la gauche le sommet du volcan, on arrive sans difficulté à un point de vue qui surplombe l’océan avec, au loin, les Motu Nui, Motu Iti et Motu Kao Kao .
Orongo
Le village d’Orongo est perché entre le bord du cratère et les falaises qui plongent dans l’océan Pacifique. La vue sur les motu et l’océan est splendide. Orongo fut un centre cérémoniel majeur, probablement à partir du 17ème siècle, lorsque les habitants de l’île de Pâques délaissèrent les moai pour vénérer le dieu Make Make représenté comme un homme avec une tête de sterne.
Chaque année s’y déroulait la compétition de l’homme-oiseau qui permettait de désigner celui qui endosserait le rôle d’arbitre sacré entre les tribus. Les compétiteurs devaient descendre la falaise jusqu’à l’océan, nager sur une gerbe de roseaux jusqu’à Motu Nui, récupérer le premier œuf pondu par une sterne et revenir jusqu’au village.
Le village cérémoniel est composé de 54 maisons en pierre dont les entrées sont toutes tournées vers Motu Nui. C’est dans une de ces maisons que fut découverte, à moitié enterrée, dos à la mer, la statue Hoa Hakananai’a qui est actuellement exposée au British Museum.
Ce moai est orné, dans son dos, de motifs représentant l’homme oiseau. C’est la seule sculpture qui marie les représentations des deux cultes, celui des moai et celui de Make Make.
Dans le village, de nombreux pétroglyphes d’homme oiseau sont encore visibles même si la plupart sont pratiquement effacés.
Vous l’aurez compris, Orongo est un des sites les plus importants de l’île de Pâques. Alors il ne faut pas hésiter à y passer du temps. Dernière précision : il n’est possible de visiter qu’une seule fois le village avec le ticket d’entrée.
Ana Kai Tangata
Ana Kai Tangata est une grotte située dans une petite crique en bord de mer, à l’ouest de la piste de l’aéroport. Au fond de la grotte sont encore visibles des peintures rupestres représentant des oiseaux. Malheureusement, il n’est plus possible d’y pénétrer car la grotte s’effondre.
Huri A Urenga
Il s’agit d’un moai unique dressé sur sa plateforme à l’intérieur des terres. En sortant d’Hanga Roa par la route qui rejoint Anakena, il faut prendre un chemin sur la gauche et continuer sur environ 100 mètres. Ce moai a deux particularités : il a 4 mains et il est tourné vers le point où se lève le soleil lors du solstice d’hiver, le 21 juin dans l’hémisphère sud.
Puna Pau
Pour rejoindre Puna Pau, il faut prendre la route qui va de Hanga Roa à Anakena, parcourir moins d’un kilomètre après la bifurcation pour Huri A Urenga puis tourner à gauche et encore à gauche.
Puna Pau est un petit cratère de roche volcanique (tuf) rouge où étaient taillées les coiffes des moai, les pukao. Ce n’étaient probablement pas des chapeaux mais plutôt la représentation d’une chevelure coiffée en chignon. Plusieurs pukao inachevés jonchent le sol. En grimpant le long du chemin, nous découvrons une superbe vue sur Hanga Roa.
Ahu Akivi
En remontant le chemin vers le nord, nous arrivons à Ahu Akivi, plateforme avec sept moai qui semblent tournés vers la mer, ce qui est inhabituel sur l’île de Pâques. En fait les moai étaient tournés vers le village en contrebas. La plateforme est alignée avec le lever du soleil lors des équinoxes de printemps et d’automne. Ahu Akivi est vraiment un site magnifique à ne pas rater.
Ana Te Pahu
Ana Te Pahu est la grotte la plus connue de la région située à l’ouest d’Ahu Akivi. Céline Ripoll nous en a fait découvrir de nombreuses autres dans les environs.
Toutes ces grottes sont, en fait, des tunnels formés par des coulées de lave. Au cours de l’histoire de l’île de Pâques, elles servirent, le plus souvent, de demeures permanentes mais aussi d’abris temporaires en cas de danger ou de conflits entre tribus.
Ana Kakenga
Ana Kakenga est certainement la grotte la plus spectaculaire de l’île de Pâques. Elle est située sur la cote ouest, en face du Motu Tautara. Il est possible de la rejoindre par la piste depuis Ana Te Pahu, mais le plus simple est de suivre la route qui longe la mer depuis Tahai. L’entrée est étroite sur quelques mètres puis la caverne devient suffisamment spacieuse pour pouvoir se tenir debout. La lumière du jour, qui filtre par les deux ouvertures percées dans la falaise, éclaire l’intérieur. En s’approchant prudemment du bord, on peut contempler l’océan à perte de vue et les vagues qui se brisent sur les rochers plusieurs dizaines de mètres en contrebas. En fin d’après midi, lorsque le soleil se couche, le spectacle est tout simplement grandiose.
Entrée d’Ana Kakenga
Mortelle, la vue !
Conclusion de notre voyage à l’île de Pâques
Notre semaine sur l’île de Pâques a été, sans aucun doute, une de nos plus belles expériences de voyage. Personne ne peut rester insensible à la beauté et aux mystères de Rapa Nui. Lorsqu’on marche parmi les vestiges majestueux de cette civilisation disparue, on ressent comme le mana qui se dégage encore des vieilles pierres. Une expérience presque mystique par moment. En tout cas un très gros coup de cœur ! Et puis encore merci à Céline Ripoll, sans qui notre voyage à l’île de Pâques n’aurait peut-être pas été aussi réussi.
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