Vaccins et conseils sanitaires avant un voyage en Polynésie française

27 Déc 2017 | Santé, Tourisme | 7 commentaires

Vaccins et conseils avant un voyage en Polynésie française

Voyager en Polynésie française ne vous fera pas courir de grands risques pour votre santé. En effet, ici, vous ne serez pas menacé par le paludisme, la fièvre jaune, la rage ou le cholera !  Et puis comme les médecins et les hôpitaux sont bons, vous pourrez même être sauvé en cas de problème ! Cependant, la situation de la Polynésie en zone tropicale, expose le voyageur à des maladies spécifiques. Mais heureusement, en faisant quelques vaccins et en appliquant les conseils qui suivent vous ne devriez pas rentrer malade.

Préparer son voyage

Prise en charge des frais médicaux

Il existe un accord de prise en charge des frais médicaux entre la sécurité sociale de la France métropolitaine et la CPS de la Polynésie française. Pour pouvoir bénéficier du remboursement des soins pendant votre voyage, il faut avoir obtenu le formulaire SE-980-04 auprès de votre caisse de sécurité sociale. La demande est à adresser par mail au moins un mois avant le départ.

Voyager avec une maladie chronique

Il est recommandé d’emporter un compte rendu médical, les ordonnances des traitements et suffisamment de médicaments pour tout le voyage en prévoyant un peu large en cas de report du vol retour.

Où se faire soigner ?

L’hôpital principal est le centre hospitalier de Polynésie française situé à Pirae (tel : 40.48.62.62). Les autres hôpitaux sont situés à Taravao sur la presqu’île, à Moorea, à Raiatea et à Nuku Hiva. Les cliniques Cardella et Paofai sont localisées à Papeete. Il existe des plus petites structures sur les autres îles (infirmeries). La plupart des médecins généralistes sont installés à Tahiti.

Lire aussi: Infirmière à Tahiti: les conseils d’Anaïs et les démarches pour être recrutée

Les vaccins

En venant de France, aucun vaccin n’est demandé pour entrer en Polynésie française. Seul le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire pour toute personne en provenance des pays où sévit la maladie ou ayant transité plus de 12 heures par un aéroport de ces pays. Il n’y a pas de fièvre jaune en Polynésie mais comme le moustique vecteur (Aedes aegypti) est présent, une épidémie pourrait survenir, en cas d’introduction du virus. Même si aucun vaccin n’est obligatoire, plusieurs sont recommandés.

Vaccin D.T.Polio

Le D.T. Polio est le vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. Ces trois vaccins sont obligatoires pour tous les enfants, en France. Avant de partir, il faut simplement veiller à être à jour dans les rappels.

Vaccin contre l’hépatite A

L’hépatite A est une infection du foie provoquée par un virus qui se transmet par l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés. L’infection est, la plupart du temps, bénigne mais les symptômes durent plusieurs semaines et risquent de vraiment gâcher vos vacances ! La maladie est exceptionnellement mortelle (hépatite fulminante).

Schéma vaccinal : une injection au moins 15 jours avant le départ. Pour être protégé 10 ans, faire un rappel entre 6 et 18 mois.

Vaccin contre l’hépatite B

L’hépatite B est aussi une infection du foie qui se transmet par le sang ou par contact sexuel. Elle peut être grave et surtout devenir chronique sans aucun traitement pour la guérir. Le vaccin est recommandé pour les voyageurs non vaccinés dans l’enfance et qui se rendent fréquemment ou longtemps en Polynésie française où la maladie est très présente.

Schéma vaccinal : 2 injections espacées de 1 mois puis une 3ème injection 6 mois après la première. Il existe un schéma accéléré : 3 injections sur 21 jours (J0-J7-J21) avec le vaccin EngerixB20® puis une 4e injection 1 an plus tard.

Risques liés aux moustiques

Les maladies transmises par les moustiques

En Polynésie, plusieurs maladies sont transmises par les moustiques de la famille des Aedes (Aedes aegypti et Aedes polynesiensis) encore appelés moustiques tigres et qui piquent le jour :

  • La dengue, dont la dernière épidémie date de 2014, est présente en Polynésie avec plusieurs cas déclarés chaque semaine. Cette infection provoque des symptômes proches de la grippe avec une fièvre élevée et des douleurs musculaires pendant une semaine. La maladie guérit seule mais peut évoluer, assez rarement, vers des complications graves. Il n’y a pas de vaccin contre la dengue.
  • Le chikungunya n’est actuellement plus présent en Polynésie française, mais il pourrait revenir ! La dernière épidémie date de 2014-2015. La maladie virale provoque de la fièvre et des douleurs articulaires qui sont parfois très intenses et qui peuvent persister plusieurs mois (voire des années).
  • La maladie à virus Zika provoque une fièvre modérée, des maux de tête, une éruption cutanée, une conjonctivite et des douleurs. La maladie est, le plus souvent, bénigne et les symptômes disparaissent seuls en moins d’une semaine. Il existe de rares complications neurologiques qui finissent aussi par guérir. Le virus est responsable de malformations du fœtus chez la femme enceinte infectée. La maladie n’est actuellement plus présente en Polynésie française.
  • La filariose est une parasitose qui atteint le système lymphatique et provoque, avec le temps, une augmentation anormale du volume de certaines parties du corps (éléphantiasis), à l’origine de handicaps sévères. La transmission du parasite (Wuchereria bancrofti) est toujours présente en Polynésie française mais est en très nette diminution depuis la mise en place de campagnes visant son éradication. La maladie touche les habitants des îles mais ne représente pas un danger pour le voyageur qui n’aura pas le temps d’être suffisamment infesté pour développer les symptômes.

La prévention des piqûres

Pour ne pas attraper toute ces maladies sympathiques, il n’y a qu’une solution : éviter au maximum d’être piqué par les moustiques. (Mais il ne faut quand même pas paniquer à chaque piqûre !)

La première mesure est d’éviter leur prolifération en éliminant, dans et autour du logement, tous les gites de ponte et de développement des larves. Il est souvent nécessaire, en complément, d’épandre plusieurs fois par an des produits insecticides autour de l’habitation (en se protégeant correctement pour éviter d’être intoxiqué).

Ces mesures, qui ne sont pas vraiment réalisables pour le voyageur, doivent être complétées par l’utilisation de répulsifs à appliquer sur la peau afin de dissuader les moustiques survivant de venir vous sucer le sang ! La durée de protection varie entre 4 et 8 heures en fonction du produit et des conditions d’utilisation. L’application doit être renouvelée après une baignade. La crème solaire doit être appliquée avant le répulsif. L’utilisation d’une moustiquaire peut être utile, surtout pour bien dormir à l’abri des autres espèces de moustiques qui piquent la nuit !

Pour finir, parlons des Nonos. Ce sont de minuscules moucherons, féroces, qui piquent dans plusieurs îles polynésiennes et en particuliers aux Marquises. Ils ne transmettent aucune maladie mais leur piqûre est responsable de fortes démangeaisons qui peuvent durer une semaine. Et comme ils piquent en bandes de plusieurs milliers d’individus, vous imaginez bien les dégâts. Les répulsifs contre les moustiques ne sont pas très efficaces. Le seul moyen d’éviter d’être dévoré est de se badigeonner de monoi qui, grâce à sa consistance huileuse, empêche le nono de se poser sur vous. Donc quand on visite les Marquises, il faut prévoir de s’enduire de trois couches de produits : crème solaire, anti-moustique et monoi !

Répulsifs contre les moustiques

Liste des répulsifs anti-moustiques

Risques liés à l’alimentation

L’hygiène est globalement satisfaisante et les risques de diarrhée par intoxication alimentaire sont assez limités.  Sauf, peut-être, si vous mangez tous les soirs aux roulottes ! Il faut savoir que l’eau du robinet n’est potable que dans 9 communes en Polynésie française : Papeete, Pirae, Arue, Punaauia, Papara , Bora Bora, Faa’a, Huahine et Rurutu.

Il faut aussi se méfier de la ciguatéra qui est une intoxication alimentaire par des poissons eux-mêmes intoxiqués par une micro-algue. Les poissons concernés sont ceux pêchés dans les lagons des zones contaminées. Pour éviter la ciguatéra il faut se renseigner localement auprès des pêcheurs mais ça ne suffit malheureusement pas, puisque ces derniers sont aussi régulièrement touchés ! Si vous voulez tout connaitre sur cette maladie, vous pouvez lire ici, l’interview du Dr Oehler, médecin spécialiste de la ciguatéra en Polynésie française.

Enfin, la dernière précaution à prendre est de ne pas consommer les chevrettes crues. Ces crevettes d’eau douce hébergent un parasite qui, après ingestion, migre vers votre cerveau et provoque une méningite. Heureusement la maladie n’est souvent pas grave et guérit seule. Mais il faudra quand même aller à l’hôpital et vous aurez bien mal à la tête pendant plusieurs jours ! Pour éviter ces petits désagréments vous devez cuire les chevrettes ou les congeler au moins 48 h avant de les consommer crues. Pour les voyageurs, le plus sûr est d’éviter les plats traditionnels, comme le taioro préparé à base de tête de chevrettes crues.

Risques liés aux transports

Les accidents de la voie publique

La ceinture de sécurité est obligatoire et il faut utiliser un siège auto pour les enfants en bas âge (bien penser à le demander au moment de la réservation de la voiture de location). Porter un casque à moto est obligatoire et il est vivement recommandé, même s’il fait chaud, de se couvrir un minimum et de porter des chaussures. Parce qu’un accident en t-shirt-short de surf-savates, ça fait mal ! Attention aussi aux autres conducteurs, principalement en fin d’après midi le weekend, au retour de la journée plage bien arrosée à la Hinano ! Et puis il faut être vigilent la nuit. Il n’est pas rare de croiser des vélos à contre sens, sans lumière (en roue arrière) !

Transports aériens

Dans certains cas, le vol peut être non recommandé voire interdit en particulier chez la femme enceinte, le nouveau- né et certaines personnes atteintes de maladies chroniques. Il faut se renseigner auprès de son médecin avant le départ. Comme vous le savez, le trajet pour venir en Polynésie depuis la France est très long et il est admis que c’est un facteur de risque de phlébite. C’est-à-dire que vous risquez d’avoir les veines de vos jambes qui se bouchent. Vous n’êtes même pas encore arrivés, que déjà vous êtes malade ! Pour éviter la phlébite, il faut boire (de l’eau !), bouger fréquemment les jambes et se déplacer pendant le vol. Les somnifères sont donc à éviter. Le port de contentions élastiques (les fameux bas à varices) est conseillé pour ceux qui bougent peu. Les médicaments anticoagulants sont prescrits par le médecin aux personnes qui ont une maladie favorisant les phlébites.

Risques liés à l’environnement

Plongée avec bouteilles

Si vous envisagez de plonger avec des bouteilles, il est recommandé de vérifier votre aptitude en consultant un médecin spécialisé avant le départ. Il ne faut pas plonger 24 heures avant un voyage en avion en raison du risque d’embolie gazeuse.

Baignade en mer

Ce n’est pas parce que les lagons polynésiens sont paradisiaques qu’ils ne recèlent pas des dangers parfois mortels. Chaque année, une quinzaine de personnes meurent noyées en Polynésie. Quelques précautions sont donc à respecter :

  • Avant de vous baigner, informez- vous sur les risques de la zone de baignade
  • Surveiller les enfants et les équiper de brassards
  • Soyez conscients de vos limites et ne vous baignez pas seul
  • Entrez progressivement dans l’eau (attention à l’hydrocution)
  • Attention aux courants dans les passes et en bordure de platier
  • La zone où se brisent les vagues sur le récif est très dangereuse
  • En cas de problème, ne pas lutter contre le courant et les vagues, pour ne pas vous épuiser. Laissez-vous porter et servez-vous de vos bras pour appeler à l’aide. Gardez votre calme. Si vous êtes fatigué d’avoir trop nagé, faites la planche.

Ces recommandations et l’illustration sont issues d’une brochure que vous pouvez trouver ici.

Danger de la baignade en mer en Polynésie française

Baignade en rivière

Les rivières sont nombreuses en Polynésie et il est agréable de s’y baigner, en particulier à l’occasion d’une randonnée en montagne. Mais attention, l’eau peut monter brusquement à cause d’un orage en amont alors qu’il peut faire beau où vous vous baignez.  Si vous constatez que l’eau devient terreuse ou que vous entendez un grondement venant du haut de la rivière, il faut remonter immédiatement sur la berge.

L’autre risque de la baignade en rivière est la leptospirose qui est une maladie potentiellement grave, transmise par l’urine des rats (et de beaucoup d’autres animaux). La bactérie se retrouve dans le sol puis dans les rivières après la pluie. Elle pénètre à travers la peau, surtout s’il existe des petites blessures, ou est avalée par le nageur. Quelques jours après, apparaissent de la fièvre, des douleurs musculaires, des vomissements et une jaunisse (mais là c’est déjà sérieux). La maladie se traite très facilement avec des antibiotiques pris le plus tôt possibles. C’est pour cela, qu’en cas de fièvre, le voyageur doit consulter rapidement. Pour éviter la leptospirose, il ne faut pas se baigner dans les embouchures des rivières qui sont beaucoup plus contaminées (et qui en plus sont souvent polluées). Il est préférable aussi de ne pas se baigner en mer (ou surfer) à proximité des embouchures, surtout après la pluie.

Exposition à la chaleur et au soleil

Le coup de chaleur est secondaire à une élévation de la température du corps et peut être très grave, surtout chez le jeune enfant ou la personne âgée. Les premiers jours du voyage, il faut s’hydrater, rechercher les lieux ventilés, éviter de s’exposer au soleil et ne pas faire du sport.

Pour ne pas avoir la peau brûlée et éviter le cancer plus tard, il faut faire un peu attention au soleil : ne pas aller à la plage en milieu de journée, s’habiller avec des vêtements couvrants même (surtout !) lors de la baignade ou du snorkeling et porter des lunettes de soleil (norme CE3 ou CE4) et un chapeau. Et puis, bien sur, ne pas oublier d’appliquer régulièrement de la crème solaire d’indice maximum (IP 50+).

Animaux terrestres

Il n’y a pas d’animal terrestre vraiment dangereux en Polynésie française. Pas de serpent. Pas d’araignée venimeuse. Par contre vous pourrez peut-être rencontrer un cent-pieds qui est le nom local du scolopendre, sorte de gros mille-pattes dont la piqûre peut être très douloureuse. Il faut éviter de marcher pied nu dehors et, en cas de piqûre, désinfecter la plaie et prendre du Doliprane.

Enfin, même s’il n’y a pas de risque de rage, il faut se méfier des chiens errants qui sont assez nombreux et qui peuvent être agressifs.

Animaux marins

Le poisson pierre, appelé Nohu en tahitien, est le poisson le plus venimeux au monde. Il vit bien camouflé entre les rochers et les coraux, au fond de l’eau peu profonde. Si on lui marche dessus, il dresse ses treize épines dorsales et injecte un poison qui provoque une violente douleur, une nécrose au niveau de la piqûre et peut même entraîner une perte de connaissance. Le meilleur moyen pour ne pas finir en réanimation est de se baigner avec des sandales en plastique qui vous éviteront aussi de vous blesser sur le corail.

Mais attention, il n’y a pas que le poisson pierre qui est dangereux. Certains coquillages comme les cônes géographicus et les cônes textiles inoculent un venin mortel par projection d’un dard. Il y a aussi des rascasses venimeuses et le corail de feu. En plongée ou en snorkeling, il ne faut pas aventurer ses mains dans les cavités des coraux ou se cachent souvent des murènes. En résumé, il y a une règle simple à respecter : on regarde et on ne toucher à rien !

vaccin et conseils : Poisson pierre

Poisson pierre, photo SeanMack 

Dangers sanitaires en Polynésie française : le cône textile

Cône textile

Mais nous n’avons pas parlé des requins ! Eh bien, c’est parce qu’ils ne représentent pas un véritable danger. En Polynésie, ils ne sont pas agressifs. Les rares accidents concernent des pêcheurs sous marins qui se font croquer alors qu’ils portent les poissons à la ceintures, ou bien ceux qui nourrissent les requins (shark feeding) et qui y laissent parfois quelques doigts !

Risques liés au comportement du voyageur

Risques liés au comportement sexuel

Les infections sexuellement transmissibles (IST) sont, comme partout ailleurs, bien présentes en Polynésie. D’ailleurs, le nombre de cas de syphilis ne cesse de croître depuis quelques années. Certaines IST, comme le VIH ou l’hépatite B, peuvent être mortelles et ne bénéficient pas de traitement pour en guérir. Le préservatif masculin ou féminin est le principal moyen de prévention contre les IST. En cas de rapport sexuel sans préservatif, il faut consulter, au plus tôt, aux urgences pour pouvoir bénéficier d’un traitement contre le VIH (post-exposition) qui permet de diminuer le risque de contamination.

Risques liés aux tatouages

Bon nombre de voyageurs rentrent chez eux avec un tatouage polynésien. Le geste est à risque pour la transmission de virus (hépatites, VIH) ou de bactéries. Le tatoueur doit donc respecter des règles d’hygiène strictes. Il doit retirer ses bijoux et porter des gants à usage unique. Il doit désinfecter la zone à tatouer avec un antiseptique. La table de travail doit être désinfectée et équipée d’un champ stérile. Les aiguilles stérilisées sont à usage unique.

Trousse à pharmacie

Il n’est pas nécessaire de vous encombrer d’une trousse très volumineuse, puisque vous pourrez trouver tous les articles de para-pharmacie sur place. La trousse à pharmacie peut comporter, par exemple:

  • Traitement habituel pour une maladie chronique
  • Traitement contre la douleur et la fièvre : paracétamol (Doliprane). Pas d’aspirine qui est contre-indiqué avec la dengue
  • Répulsif contre les moustiques
  • Collyre antiseptique en monodoses
  • Crème pour les brûlures
  • Pansements stériles et bandes
  • Antiseptique cutané
  • Dosettes de sérum physiologique
  • Crème solaire (IP 50+)
  • Thermomètre incassable
  • Préservatifs (norme NF)

Au retour à la maison

En cas de fièvre dans les deux semaines après votre retour de voyage, il faut consulter un médecin et lui indiquer que vous êtres à risque d’avoir la leptospirose ou la dengue.

Si vous avez eu des rapports sexuels sans préservatif pendant votre séjour, les IST sont à rechercher et à traiter. Le test VIH est à faire dès le retour et, s’il est négatif, à répéter à 6 semaines (ou 6 semaines après la dernière prise de risque). En attendant les résultats, il faut utiliser les préservatifs.

En conclusion

Vous connaissez maintenant tous les dangers qui vous guettent en Polynésie française. Il ne vous reste plus qu’à faire quelques vaccins et, en étant raisonnablement prudent, vous devriez survivre à votre voyage !

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